Selon les rapports de l’organisation mondiale de la santé des millions de personnes décèdent chaque année de crise cardiaque. Un tel désastre pourrait être toutefois empêché si les témoins de la crise agissaient sans attendre le relancement du cœur. Ainsi, il est indispensable de connaitre les bons gestes à adopter lorsqu’une telle situation alarmante pointe le bout de son nez.
Faire appel aux urgences
L’arrêt cardiaque se manifeste souvent par une perte de connaissance avec une respiration presque inexistante. Ainsi si la victime n’est pas immédiatement secourue alors son cœur va arrêter d’oxygéner son cerveau ce qui pourrait le conduire à la mort. De ce fait, le premier réflexe à adopter est de poser la personne sur une surface plane, horizontale et bien sécurisée. Ensuite, il faudra signaler qu’une personne a besoin de secours et d’assistance médicalisées. Pour ce faire, il va falloir appeler les urgences, plus précisément le 15 (SAMU). Une fois au téléphone, le témoin se doit de décrire avec précision les informations concernant la localisation de la victime pour que les secours puissent venir. Une fois la localisation bien précisée, il doit aussi informer les ambulanciers de ce qu’il a vu, si le patient nécessite un transport VSL et si l’internaute sait pratiquer un massage cardiaque. Dans le cas contraire, c’est l’ambulancier en ligne qui va devoir le guider pas à pas sur les premiers soins de secours qu’il doit administrer au souffrant.
Le massage cardiaque
Une fois que la victime a été placée sur une surface plane et horizontale, le témoin devra lui administrer les premiers soins dont la ventilation artificielle constitue la première étape. La respiration artificielle permet de substituer les fonctions du cœur qui n’arrive plus à pomper l’oxygène et à l’envoyer au cerveau. Grâce à cette méthode, le souffrant pourra avoir une réserve d’air dans le sang ce qui le maintiendra en vie. Une fois qu’il a un peu repris son souffle, le témoin devra passer au massage cardiaque. Un tel procédé a pour but de pratiquer 100 compressions durant des minutes par séquence de 30. Pour cela, il faudra se mettre à genoux à côté de la victime, et positionner les mains l’une sur l’autre. Ensuite, il faut appuyer de toutes ses forces sur le thorax du souffrant. Le but est d’enfoncer ses mains de 3 à 4 centimètres en remontant après chaque compression. Cette technique permettra de faire couler normalement le sang pour l’alimenter de façon à ce qu’il puisse à nouveau irriguer correctement le cerveau.
Les précautions à prendre
En attendant l’arrive des secours, le témoin peut administrer les premiers soins en usant des massages cardiaques sur la victime. Il peut toutefois utiliser un défibrillateur si un tel appareil se trouve à proximité. C’est un matériel qui permet de relancer l’activité cardiaque grâce à des chocs électriques. Il est souvent très simple à utiliser et guide son utilisateur lors de son usage. C’est dans ce cadre qu’il existe plusieurs indications sur le défibrillateur permettant au témoin de placer les électrodes convenablement sur le thorax du souffrant. Cependant, cette méthode ne devrait être utilisée lorsque le souffrant manque d’oxygène et quand les risques de l’arrêt du cœur est imminent.